Qu’est-ce que la règle des 3-30-300, idéale pour améliorer notre bien-être ?
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L’être humain n’est pas fait pour s’entourer de béton, ni pour être sédentaire. Une étude espagnole réaffirme l’importance que devrait jouer la nature dans notre quotidien, et dévoile ainsi comment améliorer sa santé mentale grâce à la règle des 3-30-300.
On se doutait déjà depuis longtemps que la nature était bénéfique pour la santé. La science tend désormais à le prouver. L’Institut pour la santé globale de Barcelone vient de publier une étude, relayée par Marie Claire, dans laquelle il démontre que plus les gens vivent proches d’espaces verts, plus leur santé mentale est au beau fixe. Précisément, les chercheurs de l’Institut ont établi une règle très précise pour atteindre le bien-être grâce à la nature : celle des 3-30-300.
Derrière ces trois nombres, se cachent en fait trois principes de base pour être certain·e de ne jamais se tenir trop loin de la nature. Cette règle consiste à s’assurer de toujours pouvoir voir 3 arbres depuis son logement, de vivre dans un quartier où 30 % de l’espace, au moins, est arboré, et d’habiter à moins de 300 mètres d’un parc ou d’une forêt.
S’entourer de nature pour optimiser notre bien-être
En partant de cette règle, les scientifiques de l’Institut catalan ont interrogé plus de 3 000 Espagnols sur leur état de santé mentale en rapport avec leurs conditions de vie. À Barcelone, seuls 4,7 % des personnes interrogées remplissaient toutes les conditions de la règle des 3-30-300. Ils avaient une meilleure santé mentale que les autres volontaires de l’étude. Remplir les trois critères mènerait concrètement à une moindre utilisation d’antidépresseurs et à moins de visites chez le psychologue ou le psychiatre.
Cette nouvelle étude vient donc renforcer la certitude que le bien-être vient avec un environnement paisible et vert, comme l’ont déjà prouvé d’autres analyses scientifiques par le passé. Or, à Barcelone comme dans la plupart des zones urbaines, trouver un écrin de verdure est un luxe. La santé mentale, elle, ne devrait pas en être un.
Il semble donc essentiel de travailler à une réintroduction massive d’espaces verts dans les villes. “Cela améliorerait non seulement la santé, mais réduirait par ailleurs les effets d’îlot de chaleur et contribuerait à la capture du carbone”, explique Mark Nieuwenhuijsen, auteur principal de l’étude espagnole. Les luttes pour préserver la planète et pour prendre soin de notre santé mentale sont donc intrinsèquement liées.