Trois quarts des 500 Belges les plus riches vivent en Flandre, le reste étant équitablement réparti entre Bruxelles et la Wallonie, nous apprend le site internet derijkstebelgen.be (les Belges les plus riches), un nouveau site internet dédié aux personnes les plus fortunées du royaume et présenté lundi par son fondateur, Ludwig Verduyn.
Un quart des 500 Belges les plus riches habitent en Flandre occidentale. Cette forte proportion s’explique, selon Ludwig Verduyn, par le fait que nombre de personnes fortunées se domicilient à Knokke.
Viennent ensuite les provinces d’Anvers (21%), de Flandre orientale (16%), Bruxelles (13%), le Brabant flamand (8%), Liège et le Hainaut (4% chacune), le Limbourg et le Brabant wallon (3% chacune), et les provinces de Namur et Luxembourg (1% chacune).
Au sommet de la liste des Belges les plus fortunés figurent les familles actionnaires du géant brassicole AB InBev, avec un patrimoine estimé à 49,4 milliards d’euros. Viennent ensuite l’homme d’affaires carolorégien Albert Frère (6,2 milliards d’euros), la famille Emsens (Etex, SCR-Sibelco et Aliaxis; 3,6 milliards d’euros), la famille Colruyt (3,2 milliards d’euros) et la famille Lhoist-Berghmans (2,8 milliards d’euros). Avec un patrimoine estimé à 1,27 milliard d’euros, le co-fondateur d’Omega Pharma, Marc Coucke, se trouve aux portes du top 10.
Selon Ludwig Verduy, une quinzaine d’ultra-riches dominent le classement mais un fossé assez important les sépare des autres Belges les plus fortunés. l’homme constate, depuis 2000, que les plus riches se sont encore enrichis et que le top 500 compte beaucoup de dirigeants de PME et d’entreprises de construction flamandes. La concession automobile, par contre, souffre beaucoup. « Pour devenir riche, les entrepreneurs doivent cibler un marché de niche avec une haute valeur ajoutée », constate-t-il.
Le nouveau site internet nous apprend en outre que le patron de Pairi Daiza, Eric Domb, a vu son patrimoine gonfler de 15,1 millions d’euros grâce à l’arrivé au sein du parc animalier d’un couple de pandas.
Le calcul des patrimoines a été établi sur la base des cours de Bourse et d’informations publiques, comme des bilans d’entreprises.
Ludwig Verduy était déjà l’auteur d’un livre sur les 200 Belges les plus riches.